30€ … le prix de ma vie
Je passe la saint Valentin chez mon amie à Paris … Elle travaille durant
cette journée.
Je décide de prendre le train pour aller voir ma famille en baie de somme … De faire une surprise en profitant de voir ma mère … enfin sa tombe
Jour de la Saint Valentin – 1
J’avais regardé les billets la vieille au matin, je m’étais organisé avec ma tante et tout était parfait !
J’avais décidé de remettre au soir l’achat des billets car je partais pour
une journée de balade à Paris.
Le soir même fatigué, je remets au lendemain matin, soit le jour même
l’achat des billets.
Jour de la Saint Valentin
Je me lève le matin, je suis heureux d’avoir prit cette décision de partir
voir ma famille.
Après mon café, je saute sur mon téléphone pour réserver les billets … Et là, le prix avait augmenté de fois deux ! Soit 60€ l’aller et le retour au
lieu des 30€ prévu au programme …
L’incompréhension et la culpabilité m’envahissent … Je sens des bouffés de chaleur m’envahir et je n’arrive plus à me focaliser que sur le fait : « Je suis nul, tout est ma faute » … des cris m’emportent, des gestes durs et incontrôlés envahissent mon esprit … Je n’ai qu’une envie : « me punir » « me faire mal », je n’avais pas le droit à faire
cette erreur ! Les démons noirs arrivent aux gallos comme une horde de cheval … L’envie d’arrêter ce cœur qui bat à vive allure, qui me fait mal, qui me sert … Qu’on me donne un couteau pour que je puisse passer à l’acte tant convoité par le bruit du gallo des démons noirs qui tournent autour de moi.
Ma vie ne faudrait que 30€ ? C’est la valeur que j’aurais ? Quelle
personne pourrait en vouloir à sa vie pour cette somme ? Si ce n’est que de ne plus avoir le prix de la vie !
Stupéfaction
Mon amie, spectatrice de la scène, essaye de me calmer, de me rassurer mais je n’entends rien, je ne vois rien, je ne ressens rien que le bruit de mes démons noirs.
Comment une personne peut m’aimer ? Supporter cela sans être même en subir les conséquences d’un amour hypersensible ?
J’aurais envie de la prendre dans mes bras et de lui dire : « Je
suis désolé, pardon ! » Cependant cela ne sert à rien, les pardons
consécutifs ne permettent pas d’effacer le mal que j’ai provoqué.
La honte continue à percuter mon esprit à coup de culpabilité… L’envie de fuir, d’annulé la soirée de la Saint Valentin pour partir m’isoler … non je me mens, je ne veux pas m’isoler je veux me punir …
Êtes-vous comme moi dans la punition de la culpabilité ?